"L'alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises"    
  Voltaire    

   L'ABC de Bali...


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  Qui suis-je?                            Rizières                                        Sunset                                        Temple

               

 
   Ubud                                        Volcan                                        Wood carving                             Xtra small

             

" Qui porte des chaussures ignore la souffrance de qui marche pieds nus"
   Proverbe chinois

     Nous pensions tout d’abord nous plaindre pour mauvais traitement mais nous avions tort. Cela tient plus de l’esclavage. Pur et simple. Situation d’autant plus cruelle et dégradante que nous n’avons pas notre avis a donner, car elle ne nous le demande jamais. Sous prétexte que nous ne sommes pas fragiles, nous faisons toujours le sale travail. Et elle croit pouvoir continuer comme ça ? Elle voudrait que l'on soit toujours à ses pieds...mais elle peut se brosser croyez nous.

     Dès que nous avons senti le sol de l’aéroport, nous avons cru qu'elle nous faisait marcher ... Puis nous avons compris qu’elle allait encore en vadrouille et que nous allions souffrir, qu’elle allait encore courir dans tous les sens et nous user jusqu'à la fibre. La douce  moquette de l’avion mercredi soir n’a été qu’un maigre réconfort avant ce qui nous attendait, et nous étions nouées en imaginant la suite.

     Dès son arrivée a Saigon, elle a commencé a nous faire tâter les trottoirs du quartier routard, et ce ne sont pas les plus propres croyez-nous,  mais ce n’était que le début. Le lendemain, elle a visité la ville. Rendez vous compte, courir d’un endroit à l’autre pour voir en une journée la cathédrale, le palais de la réunification, un musée, le théâtre, la grande poste, la mairie…  Nous n’avons pas eu le temps de respirer, qu’elle arrête de nous prendre pour des Geox ! Nous avons failli nous retrouver sous la roue d’une des milliers de motos, nous avons été trempées jusqu'à la semelle sous l’averse de début de mousson (vous n’allez pas nous dire qu’elle n’aurait pas pu se mettre a l’abri au lieu d’acheter ce poncho en plastique ridicule), nous avons été blessées, craquelées, élimées, râpées  jusqu’au bout, par les trottoirs mal formés ! Maintenant, il faut qu’elle vienne nous graisser la patte comme on dit, et elle l’aura cherche! Et vous croyez qu’elle aurait partage son bon café vietnamien pour nous redonner des couleurs ? Jamais ! Elle n’en avait rien à cirer de notre état !  Pour finir, nous avons été abandonnées négligemment a l’entrée d’un temple car mademoiselle nous a jugées indignes d’y entrer . Et elle a commencé à sérieusement nous lasser… 

  

     


      Franchement, elle nous pompe… Nous ne sommes pas rancunières, mais la prochaine fois, on lui donnera une belle ampoule, ça lui fera les pieds.

       Nous refusons le « marche ou crève », et nous déclarons en grève

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Les chaussures de Diane

" Ils dirent encore: Allons! Bâtissons  nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel..."
  Livre de la Genèse

     491,90 mètres de haut, un plan au sol en étoile à huit branches inspiré des motifs arabes, une division en cinq parties rappelant les cinq piliers de l'Islam, piquées d'un mât de 63m de haut à l'image d'un minaret, les tours du pétrolier Petronas sont vraiment aussi impressionnantes que le dit la rumeur. Malheureusement, je n'ai pas pu y monter , tous les tickets ayant déjà été distribués. 


    

       Le déplacement à Kuala Lumpur s'inscrivait dans le cadre du stage, une réunion y a eu lieu à dix heures vendredi. J'ai donc quitté Singapour avec Charis, qui vient d'arriver dans l'équipe de stratégie/développement, en prenant le vol de sept heures.

          

       Singapore Airlines ayant effectué (non sans fierté) le premier vol commercial de l'A380 en octobre, un petit dépliant rempli de plans, témoignages, descriptions techniques et autres a retenu mon attention un bon moment. Mais ce qui m'a le plus marquée au décollage, c'est la vue sur la côte de Singapour. Le nombre de porte containers arrivant au port est tel que la scène vue de haut pourrait passer pour une reconstitution de Pearl Harbour ou d'une bataille navale géante...

        Voilà pour la partie sérieuse de ce week end... 

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Diane

" Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau"
   Chateaubriand

    
    Puisqu'il est impossible de décrire entièrement une ville, je ne vais vous montrer qu'un aspect de Bangkok , où ma soeur et moi avons passé le week-end dernier, et qui est assez présent dans mon ensemble de photos. Voici donc les sourires de Bangkok :

    Quelques sourires du passé: 
       visite du palais royal

       

    Quelques sourires du présent :
                                    ma soeur Alix dans le Tuk Tuk        un vendeur de pancakes dans notre rue
                                        

       Un, en particulier, semble ne pas avoir d'âge:
                est-il nécessaire de le présenter?

                       
     Il y a aussi ceux qui ne se laissent pas voir ... ceux de l'avenir?                                       

   

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  Diane

" Qui dira le sentiment qu'on éprouve en entrant dans ces forêts  aussi vieilles que le monde et qui donnent une image de la création telle qu'elle sortit des mains de Dieu?"
  Chateaubriand 

      La forêt aussi vieille que le monde était le but de ce week end, et elle n'a déçu personne ! 

      A huit heures vendredi, j'ai attrapé le bus pour Kuala Lumpur, où j'ai retrouvé Thibaud et Emmanuel qui étaient gentiment venus me chercher à deux heures du matin et que je remercie au passage pour ce week end! Après être montés au 41° étage du condo où habite Thibaud et avoir admiré une vue imprenable sur la ville et les tours Petronas, nous avons laissé Morphée nous redonner des forces pour le lendemain. Le deuxième trajet en bus nous a conduits à Tana Ratah, au coeur des Cameron Highlands, région montagneuse de Malaisie, où la pollution cède la place à la nature et l'humidité à la fraîcheur.
     La Father guesthouse, ainsi nommée car fondée par un père des Missions Etrangères, a chaleureusement accueillis trois Indiana Jones en quête d'aventures, de sangsues, de jungle profonde, de ponts suspendus et de chutes d'eaux, qui après le déjeuner sont partis d'un pas alerte en devisant sur leur itinéraire qui sera finalement le suivant:
                                                         

                                                      
      La jungle ( même si ce n'est pas comparable avec la jungle, la vraie, celle dont on ne revient pas mais dans laquelle Thibaud a bravé tous les dangers, ce qui fait de lui un brave) réserve des paysages étonnants aux détours des sentiers:
            

      Après avoir risqué notre vie plus d'une fois, après avoir été dévorés par  les moustiques ( seules bêtes féroces rencontrées en ce milieu hostile), nous arrivons sains et saufs pour visiter un temple dédié à Bouddha, et il nous reste encore des forces pour aller nous promener dans les allées du marché local, et nous asseoir pour un thé 
littéraire des plus agréables...
        

       Le dîner sera indien, le sommeil de plomb. 
      Après les cottages de la veille, l'heure du thé, ce sont nos oeufs brouillés qui nous mettent dans une ambiance soooooo British le dimanche de bon matin. A dix heures, nous partons vers les plantations de thé d'Ipoh nous laisseront sans voix après quelques kilomètres de marche...

  

      Quelques photos , un thé-muffin et un long moment de contemplation plus tard, il est déjà temps de rentrer en méditant sur les 91000 tasses de thé produites par minute, les heures de travail humain que cela représente et l'appaisement que procure cette nature si soignée .
      De retour à Kuala Lumpur, il nous restait juste le temps de dîner et de piquer une tête dans la piscine avant de rentrer vers Singapour - c'est tout du moins ce que nous pensions- . Après avoir entendu " patientez dix minutes", après lesquelles" patientez trente minutes", puis " patientez une heure...peut-être", " un pneu a explosé donc le bus sera bien plus en retard", " il faut attendre un autre bus qui doit donner au chauffeur de quoi payer l'essence", " il faut aussi attendre un deuxième chauffeur", nous avons finalement roulé plus de cinq minutes consécutives à partir de deux heures trente du matin. 
      Arrivée à Singapour à sept heures ce matin, métro, bus , douche, bus , métro ,  vingt deuxième étage... Il est neuf heures et je suis à l'heure !!! L'esprit de la forêt veillait...

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Diane